Tu vomiras son Or.
Torturée. Tu as les tripes à l'air et le cerveau en compote de framboise. Danser avec les chats ; les gris, les rouges, les verts. Tu n'oublies plus. Les couleurs, les phrases, les entrées et sorties d'histoires dans ton crâne. Périphérique. Ça ne crie plus, ça ne chante plus. Les entrailles sont amplifiées à 300 Watts. Tu as les oreilles qui saignent de l'or et de l'envie. Il n'existe plus de plaisir autre. Tu baises avec les sons. Tu deviens la pute sonore narguant Jack. C'est lui que tu éventres. Encore et encore.
C'est de la pornographie. Te donner, te donner encore. Jusqu'à l'intérieur de tes os. La moelle. Rien n'existe plus que ça dans le bas ventre. C'est ton opium. C'est ton alcoolisme. C'est sur son comptoir que tu pose les coudes et que tu bois, bois, bois et bois encore. Jusqu'à vomir de l'or. Encore et encore.